LES AVENTURES D'ALLAN QUATERMAIN
King Solomon's Mines

Londres  : Cassell, septembre 1885.
   
RESUME

Sur le navire qui l’amène du Cap au Natal, le chasseur Allan Quatermain fait la rencontre de Sir Henry Curtis et du capitaine John Good, un officier de marine à la retraite. Curtis est à la recherche de son frère George qui a disparu. Quatermain l'a rencontré deux ans plus tôt, alors qu'il voyageait sous le nom de Neville. Quatermain raconte ensuite comment il a entendu pour la première fois parler de la légende des mines du roi Salomon, où voulait aller George Curtis. Dix ans plus tôt, il a rencontré un homme qui lui a remis un texte et une carte rédigés en 1590 par le Portugais José da Silvestra qui avait découvert l'endroit. Quatermain avait alors fourni des informations au chasseur cafre qui accompagnait George Curtis, Jim.

Quatermain accepte de diriger l’expédition. À Durban, des préparatifs sont faits, du matériel acheté et des hommes recrutés. Un Cafre appelé Umbopa se joint à eux. Ils quittent Durban fin janvier et, courant mai, ils atteignent le kraal de Sitanda. En route, Khiva, un de leurs hommes, est tué lors d’une chasse à l’éléphant.

Quatermain, Curtis, Good, Umbopa et le Hottentot Ventvögel traversent un désert. De l’autre côté, il leur faut gravir les Seins de Saba, dans le berg de Suliman. Dans une caverne, ils découvrent le cadavre d’un homme blanc, José da Silvestra. Ventvögel ne résiste pas aux épreuves et meurt de froid.

Les aventuriers découvrent enfin de l’autre côté un pays magnifique. Ils rencontrent un groupe d’hommes, du peuple des Kukuanas, mené par le vieux guerrier Infadoos et Scragga, le fils du roi Twala. Les voyageurs apprennent que Twala a pris violemment le pouvoir en lieu et place de son frère, Imotu. Le fils de ce dernier, Ignosi, disparut alors qu’il n’était qu’un enfant. Ils rencontrent finalement Twala, un être brutal, et une vieille femme très laide, Gagool, qui semble avoir des dons de prophétesse et qui serait âgée de plusieurs siècles.

Dans la ville de Loo, les visiteurs assistent à une véritable chasse aux sorciers, au cours de laquelle les séides du roi tuent sans pitié ceux qui sont désignés comme tels. Umbopa est également désigné mais les Blancs s’interposent. Twala cède.

Umbopa se révèle être Ignosi, le roi légitime des Kukuanas. Il a erré à l'aventure pendant des années. Divers chefs veulent un signe pour s’en assurer et Good annonce que le lendemain se produira une éclipse de lune.

Après que l’éclipse s’est effectivement produite, les voyageurs filent avec les chefs et Foulata, une jeune fille qui allait être sacrifiée et dont ils ont sauvé la vie. Scragga est tué par Henry Curtis alors qu’il cherche à le transpercer de sa lance. Ils rejoignent une armée. Les troupes reconnaissent Ignosi comme leur roi.

Une grande bataille a lieu, remportée par les insurgés. Ils pénètrent ensuite dans la ville. Twala affronte Curtis en duel et finit par être tué. Ignosi devient le nouveau roi.

Quatermain, Good et Curtis s’intéressent de nouveau aux mines. L’accès se trouve dans une caverne de montagnes appelées les Trois Sorcières où les rois sont enterrés. Gagool ouvre la porte de la chambre secrète de Salomon et ils y découvrent de nombreux diamants. La sorcière cherche alors à les enfermer en refaisant tomber le bloc qui ferme l’entrée. Foulata qui tente de l’empêcher est tuée. Gagool finit écrasée par le bloc de pierre mais les Blancs sont bloqués.

Les trois hommes trouvent un passage et parviennent finalement à l’extérieur.

Après plusieurs jours, ils quittent le Kukuanaland. Ils traversent le désert et, dans une oasis, tombent sur George Curtis qui vit là depuis qu’il s’est cassé la jambe. Ils regagnent ensuite la civilisation avec les quelques diamants qu’ils ont pu emporter.

 

BIBLIOGRAPHIE FRANCAISE

« Découverte des Mines de Salomon ». In : Le Magasin (illustré) d'Education et de Récréation, du n° 553 (1er janvier 1888) au n° 567 (1er août 1888). Traduction : C. Lemaire.
Découverte des Mines de Salomon. Paris, Hetzel, 1888 (Bibliothèque d'éducation et de récréation). Traduction : C. Lemaire.
Découverte des Mines de Salomon. Paris, Hetzel, 1890. Traduction : C. Lemaire.
Aventures d'Allan Quatremain aux Mines de Salomon. Paris, Hetzel, 1896 (Bibliothèque des succès scolaires). Traduction : C. Lemaire.
Aventures d'Allan Quatremain (découverte des Mines du Roi Salomon). Paris, Hetzel, 1896 (Bibliothèque des succès scolaires). Traduction : C. Lemaire.
Les Mines du roi Salomon. Paris, Jules Tallandier, novembre 1926. Traduction : René Lécuyer.
Les Mines du roi Salomon. Paris, Jules Tallandier, 1931. Traduction : René Lécuyer.
Les Mines du roi Salomon. Paris, Jules Tallandier, 1937. Traduction : René Lécuyer.
Les Mines du roi Salomon. Paris, Hachette, septembre 1951 (Bibliothèque Verte). Traduction : René Lécuyer (version abrégée).
Les Mines du roi Salomon. Paris, Hachette, 4ème trimestre 1952 (Idéal-Bibliothèque, n° 36). Traduction : René Lécuyer (version abrégée).
« Les Mines du roi Salomon ». In : Club de lecture des Jeunes (vol. 3), 2ème trimestre 1962. Version condensée de la traduction de René Lécuyer.
Les Mines du roi Salomon. Paris, Hachette, juillet 1972 (Bibliothèque Verte). Traduction : René Lécuyer (version abrégée).
Les Mines du roi Salomon. Paris, NéO, juillet 1983 (Fantastique/Science-fiction/Aventure, n° 82). Traduction : René Lécuyer (version abrégée).
« Les Mines du roi Salomon ». In : Elle-qui-doit-être-obéie. Paris, Robert Laffont, mars 1985 (Bouquins). Traduction : C. Lemaire.
Les Mines du roi Salomon. Paris, Hachette, novembre 1992 (Bibliothèque Verte, n° 923). Traduction : René Lécuyer (version abrégée par Gil Hérel).
Les Mines du roi Salomon. Paris, J'ai lu, 1994 (n° 3607). Traduction : C. Lemaire.
Les Mines du roi Salomon. Melun : Fabbri, juillet 1997 (Bibliothèque de l'aventure, n° 16). Traduction : C. Lemaire.
Les Mines du roi Salomon. Rennes, Terre de Brume, décembre 2004 (Terres mystérieuses). Traduction : René Lécuyer et Décile Desthuilliers.
« Les Mines du roi Salomon ». In : Les aventures d'Allan Quatermain. Omnibus, septembre 2014. Traduction : René Lécuyer.
Les Mines du roi Salomon. Rennes, Terre de Brume, novembre 2021 (Terres mystérieuses). Traduction : René Lécuyer et Décile Desthuilliers.

 

 

 



© Michel Vannereux