Tarzan of the Apes
   
PARUTION ORIGINALE
In  : The All-Story, octobre 1912. En volume  : Chicago, A.C. McClurg & Co., juin 1914.
 
Bibliographie française
Couvertures françaises
 

 

RESUME

Le jeune noble britannique John Clayton, Lord Greystoke, est envoyé en mission en Afrique, accompagné de son épouse Alice. Une mutinerie se produit sur leur bateau, la Fuwalda. Un marin auquel Clayton est venu en aide, Michel le Noir, protège le couple. Il les fait déposer avec toutes leurs affaires sur la côte africaine. Clayton construit une petite maison. Plusieurs mois après leur arrivée, il est attaqué par un grand singe et seule l’intervention d’Alice lui sauve la vie. Cette nuit-là, leur enfant naît. Alice perd la raison et se croit revenue en Angleterre. Exactement un an plus tard, elle meurt durant son sommeil.

Dans la forêt proche vit une tribu de grands singes anthropoïdes. Un jour, le chef Kerchak, pris de folie furieuse, provoque la mort du bébé d’une jeune femelle, Kala. Il s’introduit dans la maison de Clayton et tue l’Anglais. Kala s’empare alors de l’enfant, laissant sur place le corps de son propre petit.

Kala élève le bébé humain comme si c’était le sien et lui donne le nom de Tarzan, « peau blanche ». Il est élevé comme un singe et ce n’est qu’à l’âge de dix ans qu’il réalise qu’il est différent. Il s’introduit dans la cabane des Clayton et découvre des livres qui le fascinent, ainsi qu’un couteau. En ressortant, il est attaqué par Bolgani, un gorille. Il arrive à le tuer grâce au poignard. Il apprend ensuite à lire seul en s’aidant des livres pour enfants que ses parents avaient emportés.

Tarzan est âgé de dix-huit ans quand il voit ses premiers êtres humains. Il s’agit de Noirs de la tribu de Mbonga venus s’installer dans la région. Un des fils du roi, Kulonga, tue Kala. Tarzan le traque et l’observe longuement, intrigué, avant de le tuer, vengeant la mort de sa mère adoptive. Tarzan rend ensuite de fréquentes visites au village, se procurant en particulier des flèches.

Un jour, il a la surprise de voir un bateau dans la baie et des hommes blancs. En plus de marins à l’allure grossière se trouvent deux vieillards, un jeune homme, une grosse femme noire et une jeune fille blonde. Un marin tente de tuer le jeune homme – William Cecil Clayton, le propre cousin de Tarzan – mais, dissimulé dans les arbres, Tarzan lui décoche une flèche. Pendant la confusion, les deux vieillards, Archimedes Q. Porter et son assistant, Samuel T. Philander, disparaissent dans la jungle. Les deux femmes, Jane Porter et sa servante, Esmeralda, s’enferment dans la cabane. Tarzan intervient pour sauver Clayton d’un lion et ramener les deux vieillards qui se sont égarés.

Les marins enterrent un coffre plus loin mais Tarzan va le cacher ailleurs. Il retourne près de la cabane et s’empare d’une lettre rédigée par Jane. Il apprend ainsi qu’après avoir emprunté dix mille dollars auprès du dénommé Robert Canler, le professeur Porter est parti à la recherche d’un trésor. Un coffre plein d’or fut récupéré sur une île mais l’équipage du navire se mutina ensuite.

Tarzan rend la lettre et, pendant un mois, il apporte régulièrement du gibier aux étrangers. Un jour, Jane est enlevée par le grand singe Terkoz. Tarzan les rattrape et, à l’issue d’un combat, tue le singe. Il embrasse Jane qui l’accepte un moment puis le repousse. Tarzan amène la jeune femme dans un endroit calme où il lui construit un abri. Le lendemain, il la ramène auprès des siens.

Pendant son absence, un croiseur français est arrivé dans la baie. Une expédition partie à la recherche de Jane est attaquée par la tribu de Mbonga et le lieutenant Paul d’Arnot est capturé. Il est amené à leur village, maltraité et torturé. Tarzan surgit et le sauve. Il l’emmène en sécurité. Pendant plusieurs jours, il soigne d’Arnot, gravement blessé. Ils communiquent d’abord par écrit puis d’Arnot apprend à parler à Tarzan – en français. Quand, enfin, ils peuvent revenir à la cabane, ils trouvent celle-ci déserte. Le croiseur français est reparti avec tout le monde.

Les deux hommes décident de rejoindre la civilisation. Sur le chemin, d’Arnot consulte le journal de John Clayton que Tarzan a sur lui et découvre que le fils de Clayton y a laissé ses empreintes digitales à l’âge de six mois. Après avoir récupéré le coffre au trésor, ils rejoignent Paris. Là, ils rendent visite à un membre important de la police et d’Arnot demande à comparer les empreintes sur le journal de Clayton avec celles de Tarzan. Le lendemain, Tarzan part pour l’Amérique.

Il retrouve Jane dans le Wisconsin et la sauve d’un feu de forêt. Après avoir réglé les dettes du professeur Porter avec un chèque résultant de la vente du trésor, évitant ainsi à Jane de devoir épouser Robert Canler, il demande la main de Jane mais celle-ci s’est déjà engagée auprès de William Cecil Clayton. Au moment de partir, Tarzan reçoit un télégramme de Paul d’Arnot confirmant qu’il est bien le fils de John Clayton. Il garde toutefois le silence, sachant qu’en prenant sa véritable identité, il priverait William Cecil Clayton de tous ses biens et ferait le malheur de Jane.
 


BIBLIOGRAPHIE FRANCAISE

Tarzan chez les singes (trad. de Mlle A. Lucion). Paris, Arthème Fayard & Cie, 1926. Illustrateur inconnu.
«  Tarzan chez les singes  » (trad. de Mlle A. Lucion). In  : L’Ouest-Éclair, n° 9047 (30 juillet 1926) à 9110 (2 octobre 1926).
Tarzan chez les singes (trad. de Mlle A. Lucion). Paris, Arthème Fayard & Cie, 1932 (?). Couverture  : Burne Hogarth. L'année indiquée est celle figurant sur le livre, mais elle est forcément erronée, le dessin de couverture reprenant une vignette de la planche du dimanche 334 de 1937.
«  Tarzan  » (trad. de Pierre Cobore). In  : Hop-là, n° 1 (7 décembre 1937) à 20 (24 avril 1938).
Tarzan (trad. de Pierre Cobore). Paris, Hachette, novembre 1946. Couverture  : Henri Faivre.
«  Tarzan  » (trad. de Pierre Cobore). In  : Donald, n° 1 (23 mars 1947) à 33 (2 novembre 1947).
«  Tarzan  » (trad. de Pierre Cobore). In  : Story, n° 241 (26 janvier 1950) à 286 (7 décembre 1950).
Tarzan, le seigneur de la jungle (trad. de John Duval). Paris, Édition Spéciale, mai 1970, coll. «  Tarzan  », n° 1. Couverture  : Burne Hogarth.
Tarzan seigneur de la jungle (trad. de Marc Baudoux). Paris, NéO, septembre 1986, coll. «  Tarzan  », n° 1. Couverture  : Jean-Michel Nicollet.
Tarzan des Grands Singes (trad. de Marwan Bezri). Paris, Hachette, mars 1994, coll. «  Bibliothèque Verte  », n° 31. Couverture  : Marcel Laverdet.
Tarzan, seigneur de la jungle (trad. de Marc Baudoux). Paris, 10/18, février 1998, coll. «  Domaine étranger  », n° 2924. Couverture  : Burne Hogarth.
«  Tarzan, seigneur de la jungle  » (trad. de Marc Baudoux). In recueil  : La Légende de Tarzan. Paris, Omnibus, septembre 2012. Couverture  : Burne Hogarth.
Tarzan la légende de la jungle (trad. de Mlle A. Lucion, révisée par Pierre Bouvet). Paris, Infini Découverte, juin 2016, coll. «  Pages classiques  ». Couverture  : photographie.
Tarzan, seigneur de la jungle (trad. de Marc Baudoux). Paris, Archipoche, juillet 2016, n° 412. Couverture  : photographie.
Tarzan, maître des grands singes (trad. de Marie-Hélène Advielle, Rosemary Coldwell et Héloïse Parent). Buis-les-Baronnies, Éditions de l’Oxalide, décembre 2018. Couverture  : Arnaud Grégoire. Édition bilingue.
Tarzan chez les singes (trad. de Marc Baudoux). Cressé, PRNG Éditions, février 2019. Couverture  : Clinton Pettee.

 

COUVERTURES FRANCAISES

 


Fayard


Fayard


Hachette
 


Edition Spéciale


NéO


Bibliothèque Verte
 


10/18


Omnibus


Pages classiques
 


Archipoche


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PRNG
 


PRNG

 



© Michel Vannereux