SAGEDITION
Tarzan (Vedette TV)
     
 
La première série Tarzan à paraître à la Sagédition s’intitule « Tarzan » mais on utilise plus communément le nom de « Tarzan Vedettes TV » en raison de la présence d’un petit logo de couleur variable, qui est d’ailleurs absent de certains numéros. D’autres titres de la Sagédition possédaient également ce logo. Il s’agissait de séries adaptant des dessins animés ou des séries télévisées, quasiment toutes tirées du catalogue de l’éditeur américain Gold Key.

Toute la série, 54 numéros au total (de mars 1968 à septembre 1972), présente un format de 15x22,5 cm qu’elle gardera tout le temps (ce qui ne sera pas le cas de la plupart des autres séries Tarzan à la Sagédition). Chaque numéro compre-nait 68 pages avec en alternance une page en noir et blanc puis une en cou¬leur. La numérotation apparut sur la tranche du n° 17, puis disparut au n° 19 et revint au n° 23 jusqu'au n° 54.

Dans un premier temps, tout provient de la série « Tarzan of the Apes » qui paraît aux États-Unis chez Gold Key, que ce soit les aventures de Tarzan même, ou celles des back-up, des petites histoires additionnelles comme Leopard Girl. La vedette en est indubitablement Russ Manning dont les dessins, même sous un format plus étriqué que l’original américain, surent fasciner toute une génération de lecteurs. Sur Tarzan, hormis Manning, on trouve Alberto Giolitti (qui a fait des adaptations des nouvelles de Jungle Tales of Tarzan ou d’épisodes de la série TV avec Ron Ely) ou le très intéressant Doug Wildey. Des aventures de Korak tirées de Korak, Son of Tarzan (toujours chez Gold Key) sont également proposées.

Au numéro 13 paraît la première histoire d’origine européenne : La prêtresse du dieu léopard, par Fernando Fusco. La suite de la série va voir alterner les histoires traduites de l’américain et une production européenne dont il est pour la plupart impossible d’identifier le dessinateur. Le plus facile est Guido Zamperoni, qui tel Zorro, signe d’un Z ses exploits ! Dans l’ensemble, ces histoires et ces dessins sont de faible qualité, les artistes tentant d’imiter Manning quand ils ne le copient pas directement. Des artistes comme Lino Jeva et Erminio Ardego ont œuvré sur ces bandes mais en absence de signature, il est impossible de leur attribuer la paternité de telle ou telle histoire. Les histoires dessinées par Fernando Fusco ne sont pas non plus signées mais comme elles ont été reprises dans deux albums parus chez Images Innées, leur identification est possible.

Les numéros 49 à 53 voient revenir Russ Manning mais cette fois avec les bandes quotidiennes. Seront ainsi publiées les bandes 9116 à 9618, des histoires se déroulant à Pal-ul-don.
 
 
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© Michel Vannereux